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Rire à n’en plus finir

Se réveiller d’humeur égale chaque matin - si possible frais et souriant - relève ces derniers temps d’un exploit quasi impossible à réaliser tant le monde qui nous entoure nous imprègne de ses tragédies et caprices du quotidien.
Nous avons beau savoir que les médias traditionnels et encore plus les médias sociaux créent cette caisse de résonance amplifiant, déformant, généralisant et amalgamant tout sur son passage, se prémunir de leur existence et de leur usage demeure la aussi d’un défi surhumain.
Comment avancer, donner espoir, croire et faire croire à nos enfants que le monde de demain est plein de promesses?
L’Intelligence artificielle et ses impacts sur la société, l’urgence environnementale, les guerres, le fanatisme religieux, les fractures sociales béantes et de plus en plus évidentes se mêlent à des évolutions positives tournées vers la diversité, la gender balance, l’inclusion poussées parfois à l’extrême (wokisme).

Comment avancer donc sans ne pas être emporté dans ce tourbillon que l’être humain dans son désir naturel de changement, nous impose.
Comment se protéger tout en gardant les valeurs d’humanité, le respect des valeurs démocratiques et républicaines quand d’autres crachent dessus, les piétinent et les menacent sous l’influence d’états voyous?

Il y a dans ce monde celles et ceux qui agissent et d’autres qui subissent, les acteurs et spectateurs, les courageux et les peureux. 

Je me souviens de cette expression que mes parents me ressortaient de temps à autre « Jean qui rit, Jean qui pleure » quand mes émotions faisaient les montagnes russes.

Je revois mon aînée qui a pris l’habitude de rire nerveusement quand on attendrait des larmes de dépit.
Alors oui rions, continuons de le faire, qu’il soit nerveux ou pas, rions de préférence pour oublier ses peines, rions comme un bouclier protège sa personne et sa famille, rions à n’en plus finir même si l’on veut pleurer parce que c’est notre meilleur arme contre l’obscurantisme et la fatalité d’un monde qui se fracture à nouveau seulement 80 ans après la 2ème guerre mondiale. 

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